Le bout de son nez
Nous percevons notre chemin, notre environnement, ce qui nous arrive d’après notre hauteur, notre champ de vision ou encore notre champ de conscience suivant là où on en est sur notre chemin ou non chemin d’éveil. (Si vous êtes là à me lire c’est que je pense que vous êtes sur votre chemin d’éveil, quel qu’en soit l’endroit).
Mais reprenons plutôt. C’est ainsi que nous prenons nos décisions, d’après notre perception des choses (idéalement d’après notre propre perception et pas le regard des autres même s’il y a des moments comme nous allons le voir le regard de l’autre peut être plus haut que le nôtre et peut nous permettre d’éviter bien des déboire).
Nous qualifions ainsi ce que nous vivons de positif, neutre ou négatif.
Et nous évoluons, faisant en sorte d’avoir un maximum d’expérience que nous qualifions de positives et un minimum de celles dites négatives.
C’est humain, nous le faisons tous, plus ou moins.
Si on peut s’épargner quelques désagréments, c’est toujours bon à prendre disons-nous.
Et pourtant….
Si notre salut, notre clé d’évolution, notre libération était après ces évènements négatifs que nous refusons ?
D’ailleurs pourquoi les refuse ? Si ce n’est que derrière se cache une peur que nous ne voulons pas regarder, raviver ?
Certaines choses qui nous arrivent et que nous qualifions de négatives, certaines situations qui nous font peur sont en faites là pour nous permettre de prendre conscience que ne nous ne sommes pas sur le bon chemin et que si nous continuons dans cette voie, nous allons ‘prendre un mur ».
Alors pour nous prévenir, l’univers nous envoie une expérience plus ou moins marquante pour que nous nous arrêtions et nous ayons une chance de nous recentrer, de nous réaligner pour prendre un chemin qui nous correspond mieux, qui sera plus fluide pour nous, qui ne nous abimera pas davantage.
Tel ce petit hérisson qui a dû avoir la peur de sa vie quand il s’est aperçu que mes deux chiennes l’avaient repéré et qu’elles tiraient pour le rejoindre. Il a fait demi-tour et a couru se mettre à l’abri sous les buissons, bien en boule (vous vous douterez bien, me connaissant, que je n’ai pas laissé mes chiennes s’approcher de lui).
Ce petit hérisson a vécu une grande peur, une angoisse, d’être dévoré devant ces deux prédatrices, a fuit du mieux qu’il pouvait pour se protéger.
Ce qu’il n’a pas pu percevoir de sa hauteur et de sa conscience d’hérisson, c’est que s’il n’avait pas fait demi-tour, il était en chemin pour traverser un boulevard et des voies de tram. Cette grosse frayeur lui a très certainement sauvé la vie.
Nous avons la chance d’avoir le bout de notre nez plus haut que celui de ce hérisson mais souvent, nous ne regardons pas plus loin que lui. Combien d’entre nous avec cette visibilité, cette conscience, aurez quand même continuer d’essayer de traverser malgré le danger ? Malgré les avertissements de l’univers pour nous prévenir que ce chemin n’était pas pour nous ?
Ce que nous percevons parfois comme des évènements très négatifs peuvent être parfois la meilleure chose qu’il puisse nous arriver.
Je vous souhaite le meilleur,
Emma